Il y a 5 heures
(Modification du message : Il y a 5 heures par FastFrench.)
Cela fait pas mal de temps que j'ai constaté une différence assez sensible de réactivité entre le Shelly (Pro 3 EM dans mon cas, mais je ne pense pas que ce soit important sur ce point) et le Linky. Sur le papier, la différence apparente est que tous les Shelly font une mesure par seconde, alors que le Linky fait une mesure toutes les deux secondes.
Mais quand on y regarde de plus près, les différences sont bien plus importantes.
Pour ceux que ça intéresse, je vous partage ici mes constats sur le sujet.
Dans les captures qui suivent, j'utilise un outil que j'ai développé qui permet de suivre sans perdre de précision ni aucun point de mesure les données issues des différents dispositifs.
Il y a ici 3 courbes: en vert le Linky (via un ESP 32 dédié, faisant tourner Tasmota Téléinfo), en bleu les valeurs du Shelly (via REST API du Shelly). La production solaire en orange (c'est la nuit) n'est pas importante dans cette discussion.
![[Image: NLlzZt3.png]](https://i.imgur.com/NLlzZt3.png)
Focus sur une sorte de Dirac, qui montre bien la différence de réaction entre le Shelly et le Linky:
![[Image: W8zD2yj.png]](https://i.imgur.com/W8zD2yj.png)
Autre sorte de transitoire, proche d'une marche:
![[Image: nY5opF4.png]](https://i.imgur.com/nY5opF4.png)
Ceux qui ont fait un peu d'électronique ou du traitement du signal reconnaîtront dans la courbe verte (Linky), un traitement de type temporisation + passe-bas (par rapport à la courbe bleue).
La temporisation est particulièrement nette pour le Dirac: le front montant arrive environ 6 secondes plus tard sur le Linky vs le Shelly.
Certes dans mon cas le Linky communique par Wifi alors que le Shelly est en Ethernet, ce qui introduit une petite latence, mais certainement pas de l'ordre de 6 secondes. La différence de fréquence d'échantillonnage ne saurait pas non plus expliquer un décalage de plus d'une seconde.
Et l'autre différence, encore plus évidente, c'est l'effet passe-bas. Dans le cas du Dirac, on voit que la base du pic est nettement plus large dans le cas du Linky, et le front descendant moins rapide. Dans la dernière capture, c'est encore plus marqué: alors que la chute de puissance est instantanée dans le cas du Shelly, dans la cas du Linky elle est très progressive, s'étalant sur plus d'une minute.
Et forcément, cette différence de comportement a un impact important sur la régulation.
A noter que la première capture montre aussi que la précision des mesures est nettement plus stable et précise sur le Shelly, on a un bruit plus important dans le cas du Linky.
Ceci dit, ces différents défauts que l'on constate sur le Linky n'ont pas beaucoup d'importante pour ce qu'on attend du Linky: qu'il serve de base à la facturation. Les trois faiblesses constatées (décalage, passe-bas et précision moindre) ne changent probablement pas de façon significative les valeurs cumulées sur les durées de facturation. Mais dans le cas du routeur, elles impliquent une réactivité possible bien moindre de la régulation.
Comme dans le cas de mon propre régulateur, la régulation est de nouveau défaillante (retour à la case départ), je vais tenter d'implémenter une régulation expérimentale beaucoup plus simple et réactive, qui si tout va bien n'aura pas besoin de réglage de la réactivité, et qui devrait permettre aussi de déterminer automatiquement la puissance de la charge commandée par le routeur (en W).
Si tout va bien, j'espère avec des résultats intéressants dans le cas des Shelly et probablement les autres dispositifs similaire. Mais j'ai moins d'espoirs pour le Linky.
Mais quand on y regarde de plus près, les différences sont bien plus importantes.
Pour ceux que ça intéresse, je vous partage ici mes constats sur le sujet.
Dans les captures qui suivent, j'utilise un outil que j'ai développé qui permet de suivre sans perdre de précision ni aucun point de mesure les données issues des différents dispositifs.
Il y a ici 3 courbes: en vert le Linky (via un ESP 32 dédié, faisant tourner Tasmota Téléinfo), en bleu les valeurs du Shelly (via REST API du Shelly). La production solaire en orange (c'est la nuit) n'est pas importante dans cette discussion.
![[Image: NLlzZt3.png]](https://i.imgur.com/NLlzZt3.png)
Focus sur une sorte de Dirac, qui montre bien la différence de réaction entre le Shelly et le Linky:
![[Image: W8zD2yj.png]](https://i.imgur.com/W8zD2yj.png)
Autre sorte de transitoire, proche d'une marche:
![[Image: nY5opF4.png]](https://i.imgur.com/nY5opF4.png)
Ceux qui ont fait un peu d'électronique ou du traitement du signal reconnaîtront dans la courbe verte (Linky), un traitement de type temporisation + passe-bas (par rapport à la courbe bleue).
La temporisation est particulièrement nette pour le Dirac: le front montant arrive environ 6 secondes plus tard sur le Linky vs le Shelly.
Certes dans mon cas le Linky communique par Wifi alors que le Shelly est en Ethernet, ce qui introduit une petite latence, mais certainement pas de l'ordre de 6 secondes. La différence de fréquence d'échantillonnage ne saurait pas non plus expliquer un décalage de plus d'une seconde.
Et l'autre différence, encore plus évidente, c'est l'effet passe-bas. Dans le cas du Dirac, on voit que la base du pic est nettement plus large dans le cas du Linky, et le front descendant moins rapide. Dans la dernière capture, c'est encore plus marqué: alors que la chute de puissance est instantanée dans le cas du Shelly, dans la cas du Linky elle est très progressive, s'étalant sur plus d'une minute.
Et forcément, cette différence de comportement a un impact important sur la régulation.
A noter que la première capture montre aussi que la précision des mesures est nettement plus stable et précise sur le Shelly, on a un bruit plus important dans le cas du Linky.
Ceci dit, ces différents défauts que l'on constate sur le Linky n'ont pas beaucoup d'importante pour ce qu'on attend du Linky: qu'il serve de base à la facturation. Les trois faiblesses constatées (décalage, passe-bas et précision moindre) ne changent probablement pas de façon significative les valeurs cumulées sur les durées de facturation. Mais dans le cas du routeur, elles impliquent une réactivité possible bien moindre de la régulation.
Comme dans le cas de mon propre régulateur, la régulation est de nouveau défaillante (retour à la case départ), je vais tenter d'implémenter une régulation expérimentale beaucoup plus simple et réactive, qui si tout va bien n'aura pas besoin de réglage de la réactivité, et qui devrait permettre aussi de déterminer automatiquement la puissance de la charge commandée par le routeur (en W).
Si tout va bien, j'espère avec des résultats intéressants dans le cas des Shelly et probablement les autres dispositifs similaire. Mais j'ai moins d'espoirs pour le Linky.